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Telefilm Canada
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    les Canadiens
    • Mettre l'accent sur la
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      région et langue
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      et le Guichet d'or

    Résultats des recettes-guichet1 pour 2010

    Objectif stratégique
    Un plus grand nombre de Canadiens ont le plaisir de voir des films distinctement canadiens


    Indicateur clé de performance

    Part de marché des recettes-guichet canadiennes

    Cible

    5 %

    Résultats pour 2008-2009

    2,9 %

    Résultats pour 2009-2010

    3,3%

    Résultats pour 2010-2011

    Les films canadiens ont généré 3,1 % du total des recettes-guichet enregistrées au Canada


    Résultats des recettes-guichet

    L'année 2010 a couronné dix ans de succès impressionnant pour les films canadiens dont les recettes-guichet ont atteint une croissance globale de 134 %, ce qui est six fois supérieur à celle du marché dans son ensemble.

    La contribution de Téléfilm est allée plus loin : grâce à une participation accrue du secteur privé et des partenaires internationaux, un plus grand nombre de projets ont pu être financés avec un investissement moindre.

    Les films en nomination aux Oscars®, Incendies et Barney's Version, étant en tête du peloton, les projets financés par Téléfilm ont remporté 127 prix dans le monde entier.

    Les 10 films canadiens les plus lucratifs au Canada


    Titre Recettes-guichet en 2010 (M$)
    Langue française Langue anglaise Total
    Resident Evil: Afterlife 1,1 5,8 6,9
    Piché : Entre ciel et terre 3,6 0,0 3,6
    Incendies* 2,5 0,2 2,7
    Lance et compte 2,3 0,0 2,3
    Splice 0,3 1,9 2,2
    Filière 13 1,9 0,0 1,9
    Imaginarium of Dr. Parnassus 0,1 1,0 1,1
    Les sept jours du talion 1,1 0,0 1,1
    Le journal d'Aurélie Laflamme 1,1 0,0 1,1
    L'enfant prodige 0,8 0,0 0,8
    *Film encore à l'affiche au 31 décembre 2010
    1 Les recettes-guichet sont fournies par la Fédération des associations de propriétaires de cinémas du Canada (MPTAC) et sont comptabilisées en fonction de l'année civile, soit du 1er janvier au 31 décembre. Les recettes des films qui ont gardé l'affiche pendant plus d'une année civile sont comptabilisées selon l'année où elles ont été accumulées.


    Par marché linguistique

    Les recettes-guichet totales ont franchi le cap du milliard de dollars pour une deuxième année consécutive, et ont augmenté de près de 3 % de 2009 à 2010. Toutefois, les recettes-guichet totales des films canadiens ont chuté de près de 4 %.


    Recettes-guichet totales


    2009 2010 Écart
    (M$)
    Marché de langue française 144,7 150,1 3,8 %
    Marché de langue anglaise 862,2 886,0 2,8 %
    Total pour les deux marchés 1 006,9 1 036,1 2,9 %
    Source : MPTAC, les chiffres sont arrondis.

    Sur le marché du cinéma indépendant2, les films canadiens sur le marché de langue anglaise font figure d’exception avec une hausse de 5,3 millions de recettes-guichets en un an, soit une augmentation de 78 %.  Les films étrangers ont pour leur part connu une baisse de 19 millions de dollars. Sur le marché des films indépendant de langue française, les films canadiens ont subi une baisse de 6,6 millions de dollars, soit près de 25 % tandis que les films étrangers étaient en baisse de 1,6 million de dollars soit près de 8 %.

    Recettes-guichet brutes – films indépendants


    2009 2010 Écart
    (M$)
    Films canadiens 26,7 20,1 -24,7 %
    Films non canadiens 21,6 20,0 -7,6 %
    Marché de langue française 48,3 40,1 -17,1 %
    Films canadiens 6,8 12,1 77,8 %
    Films non canadiens 130,2 111,2 -14,6 %
    Marché de langue anglaise 137,0 123,3 -10,0 %
    Films canadiens 33,6 32,3 -3,9 %
    Films non canadiens 151,8 131,2 -13,6 %
    Total pour les deux marchés 185,3 163,4 -11,8 %
    Source : MPTAC, les chiffres sont arrondis.
    2Les films produits à l’extérieur des grands studios américains.


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    Analyse des recettes-guichet des films canadiens

    Tendance des recettes-guichet sur une période de dix ans


    2001 2010 Écart
    (M$)
    Tous les films 855,0 1 036,1 21,2 %
    Films indépendants 133,6 163,4 22,3 %
    Films canadiens 13,8 32,3 134,1 %
    Source : MPTAC, les chiffres sont arrondis et sont mesurés en dollars courants.

    Un retour sur les recettes-guichet des dix dernières années offre un point de vue intéressant. Les recettes-guichet totales ont augmenté de 21,2 %, soit une croissance similaire à celle des recettes-guichet des films indépendants. Toutefois, les recettes-guichet des films canadiens ont surpassé ces deux catégories avec une croissance phénoménale de 134 %, plus de six fois supérieure à celle du marché global.

    En 2010, les recettes-guichet totales des films canadiens ont reculé de 3,9 % comparativement à 2009. Une statistique intéressante concerne la différence entre les recettes-guichet par marché linguistique. Alors que les recettes-guichet ont diminué de près de 25 % sur le marché de langue française, elles ont augmenté de plus de 75 % sur le marché de langue anglaise.

    Cette statistique illustre l'énorme répercussion que peut avoir un film extrêmement populaire sur les résultats annuels des recettes-guichet. En 2009, De père en flic a propulsé le marché de langue française vers un sommet avec des recettes-guichet de 10,7 millions de dollars, alors qu'en 2010, le film le plus lucratif fut Piché : Entre ciel et terre, avec des recettes de 3,6 millions de dollars. C'est tout à fait l'inverse qui s'est produit sur le marché de langue anglaise. En 2010, Resident Evil: Afterlife a amassé 6,9 millions de dollars, alors qu'en 2009, le film le plus populaire fut Trailer Park Boys: Countdown to Liquor Day, qui a enregistré des recettes-guichet de 3,0 millions de dollars. En ce qui concerne les deux marchés linguistiques, les quatre films canadiens les plus populaires ont récolté près de la moitié des recettes-guichet de tous les films canadiens en 2010.

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    Part de marché

    Part de marché des films indépendants


    En 2010, les films américains ont encore dominé le marché avec une part astronomique de 92,9 %. La part de marché totale des films canadiens a oscillé autour de 3 % durant chacune des quatre dernières années.

    Part de marché en 2010 Langue française Langue anglaise Total
    Films canadiens 13,4 % 1,4 % 3,1 %
    Films étrangers 6,7 % 3,5 % 4,0 %
    Films américains 79,9 % 95,1 % 92,9 %
    Total 100,0 % 100,0 % 100,0 %
    Source : MPTAC, les chiffres sont arrondis.

    Au sein du marché du cinéma indépendant, les films canadiens peuvent et ont effectivement livré une forte concurrence, avec une part plus robuste de 20 %.

    Marché des films indépendants  Langue française Langue anglaise Total
    Films canadiens 50,2 % 9,8 % 19,7 %
    Films étrangers 23,4 % 20,8 % 21,5 %
    Films américains 26,4 % 69,3 % 58,8 %
    Total 100,0 % 100,0 % 100,0 %
    Source : MPTAC, les chiffres sont arrondis.

    En fait, du côté francophone, les films canadiens dominent le marché du cinéma indépendant avec une part de 50 %. Même du côté anglophone, les films canadiens ont accru substantiellement leur part de marché en douze mois, celle-ci passant de 5,0 % en 2009 à près de 10 % en 2010.

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    Recettes-guichet des films indépendants en 2010

    Sur le marché du cinéma indépendant, le Canada a réussi à placer deux films dans le palmarès des 10 films les plus lucratifs de 2010, comparativement à un seul en 2009.

    Les 10 films indépendants les plus lucratifs au Canada


    Titre Recettes-guichet en 2010 (M$)
    Langue française Langue anglaise Total
    Grown Ups 1,5 14,0 15,5
    The Expendables 1,7 11,6 13,3
    Dear John 1,0 6,6 7,6
    Resident Evil: Afterlife 1,1 5,8 6,9
    Cats and Dogs: The Revenge of Kitty Galore 0,9 3,8 4,8
    The Switch 0,2 3,8 4,0
    The American 0,3 3,6 3,9
    Vampires Suck 0,9 2,8 3,7
    Piché : Entre ciel et terre 3,6 0,0 3,6
    The Last Exorcism 0,5 2,9 3,4
    Source : MPTAC, les chiffres sont arrondis.
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    Nombre de films lancés en salles

    Répartition des nouveaux titres sortis en 2010


    Répartition des nouveaux titres sortis en 2010Répartition des nouveaux titres sortis en 2010Source : MPTAC

    En nombre, les films canadiens totalisaient près de 20 % des 467 nouveaux titres lancés dans les salles de cinéma du Canada en 2010, et ils occupaient 5,5 % des écrans canadiens.

    Parmi les 92 films canadiens lancés en 2010, 53 ont obtenu une aide à la production du FLMC. Les films financés par le FLMC, dont la sortie a eu lieu en 2010, ont généré 71 % du total des recettes-guichet canadiennes.

    53 films canadiens financés par le FLMC


    10 ½
    2 fois une femme
    A l'origine d'un cri
    A Shine of Rainbows
    Altitude
    Barney's Version
    Cabotins
    Control Alt Delete
    Cooking with Stella
    Curling
    Defendor
    Everywhere
    Faith, Fraud, and Minimum Wage
    Filière 13
    Force of Nature: The David Suzuki Movie
    Fubar 2
    Gravytrain
    Grown Up Movie Star
    Gunless
    High Life
    Hugh Hefner: Playboy, Activist and Rebel
    Incendies
    Krach
    La dernière fugue
    Lance et compte
    L'appât
    Le baiser du barbu
    Le journal d'Aurélie Laflamme
    Le poil de la bête
    L'enfant prodige
    Les sept jours du talion
    Leslie, My Name is Evil
    Mesrine : l'instinct de mort
    Mr. Nobody
    Oscar et la dame rose
    Pax Americana
    Piché : Entre ciel et terre
    Reel Injun
    Reste avec moi
    Romaine par moins 30
    Route 132
    Score: A Hockey Musical
    Simon Konianski
    Sortie 67
    Splice
    The Coca-Cola Case
    The Trotsky
    The Wild Hunt
    This Movie is Broken
    Trigger
    Trois temps après la mort d'Anna
    Tromper le silence
    Year of the Carnivore
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  • Le consommateur multicanal

    Selon Tony Gunnarson, « force est de constater que la distribution numérique a changé la donne dans le domaine des arts du divertissement. Il y a dix ans, les consommateurs du monde entier dépensaient sensiblement la même somme pour de la musique et du contenu vidéo, peu importe la plateforme et le format. Depuis, le modèle d'entreprise traditionnel de l'industrie de la musique a été totalement bouleversé par le passage du format physique à la distribution numérique. » 3 Désormais, les artistes indépendants ont directement accès aux consommateurs et peuvent entièrement contourner le modèle d'enregistrement traditionnel de l'industrie.

    Ce même virage vers la distribution numérique prend de l'essor dans l'industrie audiovisuelle. En 2010, 88 % des dépenses de consommation dans le domaine de la vidéo portaient encore sur du contenu offert en format physique, mais il existe plusieurs autres solutions intéressantes. Grâce aux services supérieurs de vidéo à la demande récemment offerts par les grands studios, il est désormais possible de voir un film dans le confort de son foyer 60 jours seulement après sa sortie en salle, ce qui a pour effet de réduire de moitié la fenêtre cinématographique et de miner le marché du DVD. L'industrie exploite simultanément d'autres canaux de distribution comme Netflix et Redbox.

    Ces nouveaux modèles de service soulignent le défi de l'industrie qui doit maintenant distribuer du contenu en ligne d'une façon rentable. Mais il y a d'autres défis à surmonter. Assurer un suivi efficace des habitudes de consommation en ligne est devenu un exercice complexe étant donné la fragmentation des options de téléchargement et de diffusion en flux – légales et autres.

    Voilà un défi qui touche autant Téléfilm que l'industrie. Comment peut-on mesurer le succès avec exactitude sur toutes ces plateformes? Depuis dix ans, Téléfilm fait le suivi d'indicateurs commerciaux comme les recettes-guichet, les revenus et les ventes. Mais pour avoir une idée juste du succès, il faut également tenir compte d'autres indicateurs culturels et industriels. C'est là l'une des forces motrices derrière le plan élaboré par Téléfilm pour développer une mesure plus large du succès pour l'industrie audiovisuelle canadienne.

    3 Tony Gunnarson, "TV and physical media still drive entertainment spending", Screen Digest, March 15, 2011. Retour en haut

  • Ce que regardent les Canadiens

    Recettes-guichet 2010 et sorties en salle des films canadiens


    Ce que regardent les CanadiensCe que regardent les Canadiens

    Les Canadiens ont des goûts éclectiques en matière de cinéma et leurs préférences se reflètent dans la façon dont ils dépensent leur argent. Ensemble, les films de science-fiction, d'action/aventure, d'animation et les comédies ont accumulé 69 % du total des recettes-guichet au Canada.

    Pour répondre à cette demande de diversité, les cinémas offrent à leurs clientèles une grande variété de genres cinématographiques. D'un point de vue historique, et comme le confirme le graphique ci-dessus, les cinéastes canadiens ont produit deux genres dominants : des drames et des documentaires. Toutefois, si l'on en juge d'après le succès remporté par des productions comme Splice et Les sept jours du talion en 2010, il est évident que les films de genre plaisent énormément aux cinéphiles canadiens et qu'ils ont le potentiel de rejoindre ces auditoires. C'est pourquoi la diversification des projets représente pour Téléfilm un objectif important qui nous permettra à l'avenir de mieux répondre aux préférences des Canadiens.

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    Mettre l'accent sur la stimulation de la demande

    Recettes-guichet canadiennes de 2001 à 2009


    Recettes-guichet canadiennes de 2001 à 2009Recettes-guichet canadiennes de 2001 à 2009

    Nombre de films présentés en salles au Canada entre 2001 et 2009


    Nombre de films présentés en salles au Canada entre 2001 et 2009Nombre de films présentés en salles au Canada entre 2001 et 2009
    *Les chiffres sont arrondis.

    Des statistiques révèlent que de 2001 à 2009, les productions hollywoodiennes ont généré 89 % des recettes-guichet au Canada.

    L'industrie audiovisuelle canadienne produit du contenu de calibre mondial, mais elle se doit d'ajuster le tir afin d'entreprendre la prochaine grande étape de son développement. L'industrie doit équilibrer la prépondérance historique donnée à la production en adoptant une approche tout aussi rigoureuse pour assurer que ses productions stimulent la demande des auditoires. Téléfilm et l'industrie s'entendent sur ce point.

    Le nouveau plan d'entreprise de Téléfilm fait de la stimulation de la demande des auditoires une priorité. Téléfilm entend consacrer une grande partie de ses efforts à la promotion du talent et des produits canadiens, en mettant à contribution différents événements et canaux de distribution, assurant ainsi la présence du contenu canadien sur toutes les plateformes.

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  • Un éventail diversifié de projets

    Objectif stratégique
    Diversification des projets : financer un éventail diversifié de projets


    Indicateur clé de performance

    Diversification selon le genre, l'ampleur du budget, la langue, la région et la diversité culturelle du contenu

    Cible

    Augmenter le nombre de genres représentés dans la production et mieux répartir les engagements parmi les genres

    Résultats pour 2008-2009

    La diversité des genres dans la production de langue anglaise s'est accrue

    La diversité des genres dans la production de langue française a diminué

    Résultats pour 2009-2010

    La diversité des genres a augmenté dans la production de langue anglaise et de langue française

    Résultats pour 2010-2011

    Avec la prédominance des drames dans une proportion de 57 % pour les deux marchés linguistiques, la diversité des genres a régressé en 2010-2011

    Objectif stratégique
    Offrir des possibilités de développement de carrière aux professionnels des minorités visibles, des minorités de langue officielle et des communautés autochtones


    Indicateur clé de performance

    Montant des ressources consacrées à des initiatives qui favorisent le perfectionnement professionnel au sein des communautés de cultures diverses

    Cible

    Maintenir ou augmenter le niveau du financement

    Résultats pour 2008-2009

    Le financement a augmenté de 2,5 M$, et de nouvelles initiatives en matière de perfectionnement professionnel ont été mises en œuvre

    Résultats pour 2009-2010

    De façon générale, les niveaux du soutien financier de Téléfilm ont été maintenus

    Résultats pour 2010-2011

    Les engagements de Téléfilm pour les projets multiculturels et autochtones ont augmenté, passant de 7 % à plus de 10 % du financement total, alors que le financement des projets en langues officielles est revenu aux niveaux habituels


    Répondre aux goûts des cinéphiles canadiens

    Lorsque les Canadiens vont au cinéma, ce sont surtout des films de science-fiction, d'action/aventure, d'animation ou des comédies qu'ils vont voir. En collaboration avec ses clients, Téléfilm vise à accroître les auditoires en élargissant l'éventail des genres présentés au cinéma, afin qu'il corresponde davantage aux préférences des consommateurs.

    Analyse de la tendance sur une période de cinq ans

    Téléfilm a accru son soutien à certains genres, comme les westerns, les comédies musicales et les comédies romantiques. Les films d'action/aventure et les comédies sont de plus en plus populaires, surtout sur le marché de langue française.

    En 2010-2011, près de 57 % du financement a été accordé aux drames pour les deux marchés linguistiques. Les comédies et les films d'horreur/à suspense constituaient également une grande part des films en anglais, alors que les comédies représentaient près du tiers de tous les films en français. Fait nouveau, le genre mystère/crime a aussi obtenu un soutien sur le marché de langue française. Nous travaillons également de concert avec l'industrie afin d'accroître la diversification des projets à venir. C'est pourquoi nous investissons dans des programmes de formation spécialisés comme le Features Comedy Lab de Téléfilm.

    Le Features Comedy Lab de Téléfilm

    Lancé en 2009, le Features Comedy Lab de Téléfilm, est un programme du Canadian Film Center offert en collaboration avec Just For Laughs. Présidé par le comédien de renommée internationale Eugene Levy, le Comedy Lab a pour but d'encourager le développement de comédies canadiennes qui obtiendront un succès critique et populaire.

    Pendant la formation d'une durée de trois mois, des producteurs canadiens chevronnés, accompagnés de leur scénariste ou de leur réalisateur et du scénario de leur projet de comédie, sont jumelés à certains des plus grands esprits comiques au monde. Inauguré en 2009, le tout premier Comedy Lab s'est avéré riche sur le plan créatif et a donné naissance au film Servitude produit par Buck Productions et Victory Man Productions, dont le lancement au Canada sera assuré par Maple Pictures.

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    Renforcer le tissu culturel du Canada

    Communautés multiculturelles et autochtones :
    engagements totaux de Téléfilm

    Communautés multiculturelles et autochtones: engagements totaux de TéléfilmCommunautés multiculturelles et autochtones: engagements totaux de Téléfilm

    Source : Base de données de Téléfilm

    L'attrait du public pour des histoires multiculturelles est indéniable. En 2010-2011, Téléfilm a consacré plus de 10 % de tout le financement à des projets multiculturels et autochtones. Cela comprend une somme de 0,4 million de dollars en aide au développement allouée à 22 projets autochtones provenant de toutes les régions du Canada. Ce montant était sensiblement le même en 2009-2010. Téléfilm a également financé 34 projets comportant d'importants éléments multiculturels.

    Voici certains des projets auxquels Téléfilm était fière de participer :

    • La 11e édition du ReelWorld Film Festival, qui présente des œuvres internationales reflétant des images positives des communautés autochtones, asiatiques, noires, latino-américaines, moyen-orientales, sud-asiatiques et autres. En 2011, les deux tiers des films présentés au festival étaient canadiens.
    • Le prochain long métrage de Deepa Mehta, adapté de Midnight's Children, le succès de librairie international de l'auteur Salman Rushdie.
    • Breakaway, un film de Rob Lieberman mettant en vedette Rob Lowe, Russell Peters et une étoile montante du cinéma canadien, Vinay Virmani, dans le rôle d'un jeune homme qui défie l'autorité de son père en mettant de côté les traditions religieuses de sa famille sikhe pour poursuivre son rêve de devenir un joueur de hockey professionnel.
    • Lost Journey, réalisé par Ant Horasanli, qui raconte l'histoire d'un jeune Iranien vivant à Toronto et luttant pour préserver sa culture.

    Communautés de langue officielle : engagements de Téléfilm

    Communautés de langue officielle : engagements de TéléfilmCommunautés de langue officielle : engagements de Téléfilm

    Source : Base de données de Téléfilm

    La langue est un autre élément important reflétant la diversité. En 2010-2011, le soutien accordé par Téléfilm à des projets et des événements de langue française à l'extérieur du Québec est revenu aux niveaux habituels. Avant 2008-2009, ces engagements comprenaient également du financement octroyé par le ministère du Patrimoine canadien par l'entremise du programme de Partenariat interministériel avec les communautés de langue officielle.

    C'est aussi cette année qu'a été produite la toute première comédie franco-ontarienne du Canada. La Sacrée, réalisée par Dominic Desjardins d'après un scénario de Daniel Marchildon, est le premier long métrage en français financé par Téléfilm grâce à l'initiative Écrire au long et au volet d'aide à la production offerts dans le cadre du Programme d'activités de langues officielles. Le film devrait sortir en salle à l'automne 2011. Les engagements relatifs à des projets et des initiatives de langue anglaise au Québec ont légèrement augmenté en 2010-2011.

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    Engagements par région et langue

    Répartition régionale

    Répartition des engagements du FLMC par région


    Répartition des engagements du FLMC par région (%) Répartition des engagements du FLMC par région (%)

    Source : Base de données de Téléfilm – Développement, production et postproduction de 2006 à 2011

    La diversification, ce sont aussi des histoires de chaque région du pays. Chaque année, Téléfilm investit dans une cinquantaine de films à l'étape de la production dont une dizaine seulement obtient un engagement financier supérieur à 1,5 million de dollars par projet. Ces films font l'objet d'un processus de sélection rigoureux qui met en concurrence les meilleurs projets de films de toutes les régions du Canada. Avec un petit nombre de films qui représentent une part importante des engagements financiers de Téléfilm, il va sans dire que la répartition régionale des engagements financiers de Téléfilm fluctue considérablement d'une année à l'autre.

    Si le Québec demeure la province où les engagements en matière de production ont été les plus importants (quelques productions de langue anglaise et près de 100 % des productions de langue française) depuis cinq ans, l'Ontario a progressivement attiré une part du financement pour atteindre la quasi-parité en 2010-2011. En Ontario, la forte augmentation est attribuable à dix productions qui ont obtenu plus de 1 million de dollars en financement de Téléfilm au dernier exercice.

    Comme l'indique le graphique précédent, la région de la Colombie-Britannique, des Prairies et des Territoires a vu sa part des investissements baisser au cours des cinq derniers exercices. Cette baisse est attribuable au fait que sept films de ces régions ont été sélectionnés au cours des exercices 2006-2007 à 2008-2009 tandis qu'un seul film a été sélectionné au cours des deux derniers exercices financiers.

    Depuis cinq ans, le financement provenant d'autres sources gouvernementales, incluant les crédits d'impôt provinciaux et le financement des autres organismes, est demeuré très stable et n'a enregistré que de légères fluctuations, se situant entre 32 % et 35 % du financement total.


    Engagements régionaux – par langue


    Engagements régionaux – par langueEngagements régionaux – par langue

    Source : Base de données de Téléfilm – Production de 2006 à 2011

    Environ le tiers des engagements totaux de Téléfilm a été attribué à des productions de langue française. Depuis cinq ans, le financement accordé à des productions de langue anglaise a tendance à se concentrer en Ontario. L'Ontario a reçu davantage d'argent, principalement en raison de sa vaste clientèle, mais également parce que de nombreux projets à budgets élevés ont été réalisés en Ontario au cours des cinq dernières années, incluant ceux produits par des sociétés disposant d'une enveloppe basée sur la performance.

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  • Les prix du Canada

    Objectif stratégique
    Festivals et prix : Les produits culturels canadiens font l'objet d'une promotion auprès des auditoires du Canada et à l'étranger

    Indicateur clé de performance

    Prix remportés lors des principaux festivals canadiens et internationaux

    Cible

    Maintenir ou augmenter le nombre actuel de prix remportés

    Résultats pour 2008-2009

    119 prix remportés

    Résultats pour 2009-2010

    107 prix remportés

    Résultats pour 2010-2011

    127 prix remportés – plus que chacune des cinq dernières années – dont deux nominations aux Oscars®

    Du circuit des festivals aux Oscars®

    Le Canada a connu une année 2010 remarquable en ce qui concerne les récompenses décernées aux longs métrages. Les projets canadiens ont remporté 127 prix, soit plus qu'à chacune des cinq dernières années. Voici quelques faits saillants de cette année exceptionnelle :

    • Incendies et Barney's Version ont remporté 52 prix et récompenses dans 18 festivals et événements.
    • Incendies et Barney's Version ont été mis en nomination aux Oscars®, rejoignant ainsi les neuf autres projets financés par le FLMC ayant obtenu une nomination aux Oscars® depuis 2006-2007.
    • Xavier Dolan était en nomination pour le prix César du Meilleur film étranger avec son film Les amours imaginaires.

    À Cannes :

    • ZedCrew, réalisé par Noah Pink, a été présenté à la 42e édition de la Quinzaine des réalisateurs.
    • Le deuxième long métrage de Xavier Dolan, Les amours imaginaires, faisait partie de la sélection officielle dans la section Un certain regard.

    De grands cinéastes canadiens ont également été choisis pour faire partie du jury de certains festivals :

    • Guy Maddin était membre du jury au Festival international du film de Berlin.
    • Atom Egoyan était le directeur et président du jury de la Cinéfondation et des courts métrages à Cannes.
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    D'Ottawa à Shanghai : une série de projections spéciales

    Les projections spéciales des films Gunless, Incendies et Barney's Version à Ottawa et d'Afghan Luke à Halifax ont donné à Téléfilm l'occasion de promouvoir les succès de nos cinéastes auprès des parlementaires et des auditoires canadiens. Les projections nous ont également permis de transmettre un message au secteur privé au sujet du financement des films et du partenariat avec des réalisateurs canadiens émérites.

    L'enfant prodige, un film scénarisé et réalisé par Luc Dionne, a été présenté à Shanghai dans le cadre de l'Expo 2010.

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    Le Golden Box Office Award et le Guichet d'or

    En 2010-2011, Téléfilm a créé deux prix qui sont décernés aux longs métrages canadiens les plus lucratifs de l'année précédente. Le Golden Box Office Award et le prix Guichet d'or récompensent les réalisateurs et les scénaristes canadiens dont les films ont connu le plus de succès dans les salles de cinéma du Canada. En 2009 :

    • Trailer Park Boys: Countdown to Liquor Day a obtenu le Golden Box Office Award.
    • De père en flic a obtenu le Guichet d'or.

    Ces prix mettent en valeur les succès commerciaux du Canada au cinéma, et associent Téléfilm aux réussites de l'industrie sur le plan des recettes.

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Rapport annuel Téléfilm Canada — 2010-2011

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