Objectifs stratégiques Indicateurs de rendement Cibles Résultats pour 2009‑2010
Investir dans l’industrie audiovisuelle afin d’attirer d’autres sources de financement Pourcentage de financement provenant d’autres sources Maintenir ou augmenter le pourcentage de finan-cement provenant d’autres sources tout en diminuant la participation financière de Téléfilm La part de l’ensemble des budgets des longs métrages est à peu près équivalente à l’an dernier, et le FNMC a enregistré une légère hausse (2,5 % par rapport à l’an dernier) de sa part de financement. Le financement des longs métrages par les diffu-seurs a augmenté, et les investissements privés dans les nouveaux médias ont connu une hausse assez marquée.
Les sociétés développent leur potentiel grâce aux ventes et aux transactions réalisées pendant les marchés Volume de ventes et de transactions conclues pendant les marchés Maintenir ou augmenter les ventes et les transactions canadiennes et internationales Les ventes dans les marchés internationaux sont en hausse pour la troisième année de suite – hausse de 26% pour les ventes et les préventes combinées. Pour chaque dollar investi par Téléfilm, les sociétés canadiennes ont réalisé 16 $ de ventes dans les marchés interna-tionaux (par rapport à 11 $ en 2008) 4 .
Les professionnels de l’industrie bénéficient d’initiatives de grande qualité en matière de formation Taux de satisfaction à l’égard des programmes et initiatives de formation et de perfectionnement de Téléfilm et impact positif sur la carrière des participants Maintenir ou augmenter les taux de satisfaction à l’égard du format et des résultats des initiatives de formation Les taux de satisfaction se sont maintenus dans une fourchette de 4 à 4,2 sur 5.
Les professionnels des communautés autochtones, culturelles et linguistiques en situation minoritaire profitent des occasions offertes pour faire avancer leurs carrières Montant des ressources consacrées à des programmes et des initiatives visant à promouvoir le perfection-nement professionnel au sein des communautés de cultures diverses Maintenir ou augmenter le niveau de financement Les niveaux de soutien offerts par Téléfilm ont été généralement maintenus en 2009-2010.
A

Effet de levier

Téléfilm étant souvent le premier investisseur dans un projet, sa contribution aide souvent les productions canadiennes à démarrer, mais elle les aide aussi à attirer d’autres investisseurs. Généralement, la participation de Téléfilm entraîne une contribution financière substantielle d’autres investisseurs.

Le Fonds du long métrage du Canada

En 2009-2010, Téléfilm a soutenu 43 longs métrages par l’entremise du Fonds du long métrage du Canada (FLMC) – soit deux projets de plus que l’an dernier. Les budgets totaux ont augmenté de 3 %. En 2008-2009, il existait un équilibre relatif entre les projets de langue française et ceux de langue anglaise, tant à l’égard du nombre de projets soutenus qu’à l’égard de l’ampleur des budgets, mais cette année la balance a penché en faveur des projets de langue anglaise.

Analyse financière pour le FLMC (2009-2010)
Production - nouveaux contrats seulement
  Nombre de projets Budgets totaux
(en milliers de $)
Budgets
(en milliers de $)*
FLMC Diffuseurs Secteur privé Distributeurs
et exportateurs
Autres sources
gouvernementales
Investisseurs étrangers
                   
Projets de langue française 16 76 170 67 093 32,4 % 1,4 % 6,1 % 8,7 % 48,5 % 2,9 %
Projets de langue anglaise 27 116 229 111 966 40,2 % 12,0 % 8,7 % 7,9 % 25,7 % 5,5 %
Total 43 192 399 179 059 37,3 % 8,0 % 7,7 % 8,2 % 34,3 % 4,5 %

* Ne comprend pas la part étrangère (13,3 millions de dollars) des coproductions dans lesquelles le Canada est un partenaire minoritaire ou à part égale.

Source : Base de données de Téléfilm

Le pourcentage de contribution du FLMC dans les budgets de production n’a augmenté que très légèrement par rapport à l’année dernière, passant de 36,9 % à 37,3 %. Compte tenu du climat économique, ce « tiers de départ » constitue une base solide pour aller chercher d’autres sources de financement. Le financement provenant du secteur privé, des distributeurs et exportateurs, des autres sources gouvernementales et des investisseurs étrangers est en baisse, mais pas de façon notable. De plus, il y a eu une importante injection de fonds de la part des diffuseurs comparativement à l’an dernier.

Production de longs métrages - anglais et français combinés - différence dans la part du budget - 2008-2009 à 2009-2010
Production de longs métrages - anglais et français combinés - différence dans la part du budget - 2008-2009 à 2009-2010

Source : Base de données de Téléfilm

Le Fonds des nouveaux médias du Canada

Cette année, Téléfilm a investi dans 26 projets de nouveaux médias interactifs par l’entremise du Fonds des nouveaux médias du Canada (FNMC). Dix-huit de ces projets étaient en anglais et huit projets étaient en français. C’est un renversement complet de la situation par rapport à l’an dernier alors que Téléfilm a financé plus de projets en français que de projets en anglais.

Projets soutenus par le FNMC en 2009-2010 et mention

L’administration du FNMC par Téléfilm aura sans doute été marquée par une propension à prendre des décisions audacieuses – en prévoyant l’importance des technologies émergentes et en travaillant avec des développeurs de contenu indépendants sur des projets originaux et fascinants. L’année dernière, Critter Crunch, développé par Capybara Games, a remporté deux prix pour sa version mobile développée en 2008. En 2009, le FNMC a financé la production d’une version du jeu destinée au réseau PlayStation (PSN) qui a remporté le prix du meilleur jeu à télécharger dans le cadre du Concours du jeu vidéo canadien et le prix du meilleur jeu de casse-tête pour la console PS3 en 2010.

Source : Base de données de Téléfilm

Analyse financière pour le FNMC (2009-2010)
Production - nouveaux contrats seulement

 

Nombre de projets Budgets totaux
(en milliers de $)
FNMC Diffuseurs Secteur privé Distributeurs et
exportateurs
Autres sources
gouvernementales
Investisseurs
étrangers
Projets de langue française 8 3 871 57,5 % 1,2 % 38,8 % 1,3 % 1,2 % 0,0 %
Projets de langue anglaise 18 6 350 47,6 % 1,1 % 42,5 % 0,4 % 7,4 % 1,0 %
Total 26 10 221 51,4 % 1,1 % 41,1 % 0,7 % 5,1 % 0,6 %

Source : Base de données de Téléfilm

Le secteur des médias interactifs est beaucoup plus fragile et fragmenté que celui du long métrage. Par conséquent, le pourcentage de participation financière de Téléfilm dans cette industrie tend à être plus élevé que dans l’industrie du long métrage. La contribution du FNMC est demeurée relativement stable ces deux dernières années, à environ la moitié du budget total. Elle s’élève à 51,4 % cette année, comparativement à 48,9 % l’an dernier.

Manque d’investissements étrangers dans les nouveaux médias canadiens

Aussi récemment qu’en 2007-2008, les investissements étrangers représentaient le tiers du financement de tous les médias interactifs au Canada. Mais il semble que cette source de financement se soit tarie ces deux dernières années. Comme dans d’autres segments de l’industrie, la crise économique mondiale a sans doute joué un rôle dans ce revirement.

Production de médias interactifs - anglais et français combinés - différence dans la part du budget - 2008-2009 à 2009-2010
Production de médias interactifs - anglais et français combinés - différence dans la part du budget - 2008-2009 à 2009-2010
B

Téléfilm sur les marchés internationaux : Un partenaire précieux

La stratégie mise en œuvre par Téléfilm pour aider l’industrie canadienne du cinéma, de la télévision et des médias interactifs à accroître ses revenus à l’étranger et à attirer les investisseurs d’autres pays a connu un succès considérable, en dépit de la récession économique mondiale.

Les sondages sur les ventes réalisées par les entreprises qui ont participé aux principaux marchés internationaux du film et de la télévision en 2009 5 sous l’ombrelle de Téléfilm démontrent que pour chaque dollar investi dans ces marchés par l’organisation, les sociétés canadiennes ont réalisé pour plus de 16 dollars de ventes.

Si on pousse plus loin l’analyse pour y inclure toutes les ventes probables devant découler des discussions entamées lors de ces marchés, le résultat grimpe à 100 dollars en ventes, préventes et négociations en cours pour chaque dollar investi.

Montant des ventes pour chaque dollar investi par téléfilm

 

Berlin Hong Kong MIPTV Cannes MIPCOM Total 
Ventes et préventes conclues 7 $ 0 $ 1 $ 40 $ 13 $ 16  $
Toutes les ventes, incluant les ventes probables 126 $ 3 $ 34 $ 173 $ 76 $ 100  $

Source : Strategic Inc.

Activités internationales – Marchés du film et de la télévision

Selon les nombreux commentaires des clients qui ont répondu à notre sondage, la situation économique de la dernière année a eu une incidence négative sur les ventes dans plusieurs marchés. Au marché de Hong Kong et au MIPTV, notamment, les ventes conclues ont chuté radicalement entre les années 2008 et 2009 – de 2 millions de dollars à zéro à Hong Kong et de 5 millions de dollars à 0,3 million de dollars au MIPTV. Mais les ventes réalisées à Cannes et au MIPCOM ont été suffisamment élevées pour rehausser le volume total des ventes, qui a augmenté de 19 % par rapport à l’an dernier.

Par contre en 2009, les acheteurs internationaux étaient plus enclins à acheter en prévente des titres canadiens, ce qui s’est traduit par une hausse considérable des préventes. En fait, si on additionne les préventes et les ventes qui ont été conclues, on obtient une augmentation globale de 26 % des ventes pour l’année - cela représente près de 18 millions de dollars. Si on y ajoute les négociations en cours, le total grimpe à 108 millions de dollars, soit une hausse de 27 % par rapport à 2008.

Quant aux ententes de coproduction et de coentreprise, un total de 71 ententes ont été conclues avec 17 pays pour une valeur de plus de 134 millions de dollars. C’est moins que les 233 millions de dollars de l’an dernier. Hong Kong est le marché qui a subi la plus forte baisse du volume de coproduction (presque 40 millions de dollars de moins) tandis que le MIPTV est le seul marché qui a enregistré une hausse (par rapport aux 13,4 millions de dollars de 2008).

Activités internationales – Médias interactifs

En 2009, deux marchés sur les médias interactifs ont fait l’objet d’un suivi : Game Connection San Francisco et Game Connection Europe, qui se tenait à Lyon, en France. Les ventes ont connu un ralentissement dans les deux événements. Cela indique que les médias interactifs ont été plus durement touchés que les médias traditionnels que sont le cinéma et la télévision.

Les trente répondants à notre sondage sur les deux marchés n’ont déclaré qu’une seule entente d’une valeur de 50 000 $. Les ventes probables sont plus prometteuses avec un total combiné de près de 26 millions de dollars, soit une moyenne de 1,9 million de dollars par entreprise. Malgré le volume peu élevé d’ententes conclues, l’expérience des clients durant ces deux événements semble avoir été positive. Un peu plus de 76 % des participants au Game Connection San Francisco et environ 88 % de ceux qui ont participé au Game Connection Europe étaient très ou plutôt satisfaits de leur expérience.

C

Initiatives de formation et de développement professionnel

Comptant parmi les principaux objectifs de Téléfilm, la formation et le développement professionnel constituent une approche ascendante pour développer le potentiel de l’industrie audiovisuelle canadienne. Consciente de l’importance du capital humain, Téléfilm a soutenu ces dernières années plusieurs initiatives de formation dans différents domaines : développement de projets dans les langues officielles, écriture de scénario, technologies numériques et développement axé sur les festivals.

Faits saillants en matière de formation et de développement professionnel

Telefilm Canada Features Comedy Lab

Telefilm Canada Features Comedy Lab est le premier programme de perfectionnement professionnel conçu pour développer des longs métrages en comédie. Il permet à des producteurs canadiens chevronnés accompagnés de leur scénariste et (ou) réalisateur, et du scénario de leur projet de comédie, de rencontrer certains des plus grands esprits comiques au monde. Le but est de développer cinq comédies de langue anglaise en 2010 – et de réaliser le montage financier des projets en vue d’attirer les investisseurs. Parrainé par Téléfilm, le programme est offert par le Canadian Film Centre en collaboration avec Just for Laughs.

L’appui du milieu

Le Canada est mondialement reconnu pour ses comédies et ses comédiens et le milieu ne s’est pas fait prier pour soutenir le Telefilm Canada Features Comedy Lab. Le programme est présidé par Eugene Levy, pour qui la comédie n’a plus de secret, et réunit des mentors et des invités comme les producteurs Ivan Reitman, Alan Blomquist, Jimmy Miller et Tai Duncan.

Un comité de sélection formé de professionnels de l’industrie de la comédie a choisi les cinq projets et équipes ci-dessous pour participer au Lab :

  • Comédie en milieu de travail : Servitude, scénariste et producteur Michael Sparaga, réalisateur Warren P. Sonoda.
  • Comédie romantique : That Burning Feeling, scénariste Nicolas Citton, producteur et réalisateur Jason James.
  • Numéros de comédie : Ramington’s: Men of Steel, scénariste Sacha Pavlovic, producteur Mark Montefiore.
  • Comédie cowgirl : Saddlebags, scénariste Christine Lippa, productrices Elizabeth Yake et Angela Heck.
  • Comédie féminine : Two of Me, scénariste et réalisatrice Mina Shum, producteur Stephen Hegyes.

Multi‑talents pour le multiplateforme

Ces ateliers ont pour objectif de rehausser les compétences de l’industrie et de maximiser sa capacité de rejoindre les auditoires. Cette initiative vise principalement la création et l’exploitation de contenu dans un environnement multiplateforme, et s’intéresse plus particulièrement aux possibilités offertes par les médias sociaux, la diffusion de vidéos en ligne et les plateformes mobiles.

Évaluation de l’impact

Téléfilm a sondé les 95 participants aux ateliers Multi-talents pour le multiplateforme en 2009, et leurs commentaires ont été très positifs. Le sondage a porté sur deux ateliers distincts. Questionnés sur leur degré de satisfaction générale à l’égard de l’atelier, les participants du premier groupe ont donné une note de 4,23 sur cinq tandis que le deuxième groupe a accordé une note de 4,16 sur cinq – des résultats très semblables à ceux obtenus les dernières années.

« Je suis ravi de voir que Téléfilm Canada propose de tels programmes aux producteurs et aux gens de l’industrie. J’ai bien l’intention d’en profiter de nouveau. Je suis impressionné par le professionnalisme du personnel de Téléfilm et par la qualité des présentateurs. » -Citation d’un participant

Place aux histoires autochtones

Le programme Place aux histoires autochtones cible les projets de longs métrages aux différentes étapes de développement. À chacune des étapes, les participants profitent d’une combinaison d’activités de formation, de perfectionnement professionnel et de mentorat sur mesure, ainsi que d’une aide au développement. Le Programme vise à renforcer la capacité de l’industrie au sein des communautés autochtones et à permettre aux cinéastes autochtones d’avoir plus facilement accès aux principaux programmes de financement du Fonds du long métrage du Canada.

Un programme bien accueilli

Les participants à ce programme ont eux aussi été sondés en 2009. Sur les treize participants qui ont répondu au sondage, dix ont donné une note de quatre points ou plus sur cinq au programme. La note moyenne était de quatre sur cinq.

« Ces programmes sont essentiels à l’inclusion d’histoires autochtones dans la cinématographie canadienne et au développement d’un bassin d’artistes autochtones bien établis. » -Citation d’un participant

Producteurs à Show Canada

Show Canada, organisé annuellement par MPTAC, est un rassemblement annuel important pour l’industrie cinématographique canadienne. En 2009, Téléfilm a commandité 15 producteurs en vue de leur participation à l’événement de deux jours qui comprend des projections, des tables rondes et des activités de réseautage. L’initiative comprenait un panel réservé aux producteurs qui leur a permis de rencontrer les distributeurs et les spécialistes de Téléfilm. Ce forum a été bien accueilli et les producteurs n’ont pas caché leur enthousiasme pour l’événement.

Une expérience unique

« Le soutien financier, l’information et le panel offerts par Téléfilm ont été d’une aide inestimable et je suis extrêmement reconnaissant d’avoir pu en profiter. Mon projet a bénéficié directement des conversations que j’ai pu avoir avec les gens de Cineplex et les distributeurs. » -Citation d’un participant

D

Renforcer le tissu culturel du Canada

Au cours de l’exercice 2009-2010, comme pendant l’exercice précédent, Téléfilm a consacré au total 7,5 millions de dollars au financement de projets multiculturels, autochtones et de langue officielle en situation minoritaire.

Place aux histoires autochtones

  • 2009-2010 était la deuxième année de ce programme visant à accroître la capacité de l’industrie au sein des communautés autochtones et à permettre aux cinéastes autochtones d’accéder plus facilement aux programmes principaux du FLMC.
  • Téléfilm a investi environ 0,4 million de dollars dans l’aide au développement de 22 projets autochtones de différentes régions du Canada, doublant le 0,2 million de dollars accordé aux 11 projets financés en 2008.
Communautés de langue officielle en situation minoritaire
  • En 2009-2010, c’était la troisième année que Téléfilm proposait des programmes spécialement conçus (Écrire au long, Feature It!, Aide à la production, Multi-talents pour le multiplateforme) pour accroître la capacité de l’industrie au sein des communautés de langue officielle en situation minoritaire et permettre aux cinéastes d’accéder plus facilement aux programmes principaux du FLMC.
  • L’aide accordée aux projets et aux événements en français hors Québec représente 2 % de la totalité du financement accordé au marché de langue française, une augmentation de 1,4 % par rapport à l’an dernier. L’aide aux projets et aux initiatives en anglais au Québec représente 17,4 % de la totalité du financement accordé au marché de langue anglaise, une baisse de 11 % par rapport à l’an dernier. Cette baisse est attribuée aux engagements anormalement plus élevés en 2008-2009 pour des projets nationaux, dont trois provenaient du marché de langue anglaise du Québec.
  • Téléfilm a également effectué en 2009-2010 une évaluation complète des programmes d’Activités de langues officielles et d’Aide au doublage et au sous-titrage. En consultation avec les membres de l’industrie, Téléfilm étudiera les résultats et les recommandations en 2010-2011 pour voir comment améliorer l’efficacité et l’efficience de ces programmes.
Un éventail de projets dignes d’intérêt
  • La 10 e édition de imagineNATIVE Film and Media Arts Festival a présenté 168 œuvres audiovisuelles développées et produites par des créateurs autochtones du Canada et de la scène internationale.
  • Isuma.tv, un portail dédié aux cinéastes autochtones du Canada et de l’étranger est la première chaîne au Canada qui utilise Internet pour diffuser des longs métrages et des documentaires autochtones et d’autres films canadiens indépendants dans les communautés inuites et autochtones éloignées et ayant un accès limité aux productions canadiennes.
  • Inside Hana’s Suitcase , un film du cinéaste canadien Larry Weinstein, est un documentaire sur une enfant perdue de l’Holocauste basé sur le roman à succès du même nom. Le film a remporté le prix Canwest du meilleur documentaire au Victoria Film Festival.
  • Off World est un film sur un jeune Torontois qui entreprend le voyage de sa vie pour retourner à son lieu de naissance, un vaste bidonville des Philippines. L’œuvre cinématographique de Mateo Guez a ouvert le ReelWorld Film Festival et il a été présenté dans le cadre de Perspective Canada à Cannes.
  • Cairo Time est une coproduction du Canada et de l’Irlande qui relate une idylle interculturelle. Scénarisé et réalisé par Ruba Nada, le film met en vedette Patricia Clarkson et Alexander Siddig. Il a remporté le prix du meilleur long métrage canadien au Festival international du film de Toronto en 2009. Les droits ont été acquis pour une distribution aux États-Unis, et il fait partie des dix meilleurs films canadiens de 2009.
  • Prom Night in Mississippi est un documentaire dans lequel on suit les finissants d’une école secondaire alors qu’ils se préparent à assister au premier bal intégrationniste de l’histoire de Charleston, au Mississippi. Réalisé par le cinéaste canadien Paul Saltzman, le projet a obtenu des nominations de la Director’s Guild of Canada et à Sundance.
  • Before Tomorrow raconte l’histoire d’une femme et de son petit-fils qui doivent survivre dans une région éloignée du Nord du Canada. Réalisé par Marie-Hélène Cousineau et Madeline Ivalu, le film est une adaptation du roman For morgendagen de l’auteur danois Jørn Riel. Il a été en compétition à Sundance.
  • Kissed by Lightning suit le destin de Mavis Dogblood, une peintre mohawk terrassée par la mort de son mari. Ce premier long métrage de la cinéaste Shelley Niro a été présenté dans de nombreux festivals nord-américains. Son actrice principale, Kateri Walker, était en lice pour un prix de l’ACTRA.
  • Nurse.Fighter.Boy est une magnifique histoire d’amour urbaine qui se déroule au rythme du reggae. Ce premier long métrage du cinéaste Charles Officer a remporté le Prix Génie de la Meilleure chanson originale et le prix du public au festival de Mannheim-Heidelberg. Les droits ont été acquis pour une distribution aux États-Unis.
  • Cooking with Stella suit les exploits d’une rusée cuisinière qui travaille comme chef personnelle au Haut-commissariat du Canada à New Delhi et qui doit s’adapter à l’arrivée de diplomates canadiens peu conventionnels. Cette comédie originale est le premier long métrage du scénariste et réalisateur Dilip Mehta; elle a été présentée en première au Festival international du film de Toronto en 2009.
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